Enfants, adolescents intellectuellement précoces puis adultes à intelligence supérieure, adultes à haut potentiel, à multi potentiel, surdoués, hypersensibles ... Ces termes qualifient des personnes qui, souvent, interpellent leur environnement par la différence dont ils sont porteurs. Ils ont comme un petit quelque chose de différent qui à la fois retient l'attention et peut agacer, mettre mal à l'aise. Ils sont souvent "trop ou trop peu", jamais tout à fait là où l'on attend d'eux qu'il soit.
Ils représentent environ 16 % de la population, dont 2.5 % pour les adultes à haut voire très haut potentiel.
comme un décalage
Souvent les autres perçoivent cette différence, cette personnalité atypique. Et souvent, ces adultes se sentent en décalage sans toujours pouvoir l’identifier ou en identifier la cause. Ce n’est pas faute d’y accorder leur attention car l’analyse, l’intuition, la curiosité, la créativité, la remise en question, l’envie de toujours apprendre, sont le carburant de leur cerveau. Un cerveau qui fonctionne non pas quantitativement mais qualitativement différemment, sans même qu’ils en aient conscience. Un cerveau qui analyse vite, mémorise, fait des liens. Où affectif et cognitif sont entremêlés, donnant parfois des réactions surprenantes mais aussi des idées novatrices, affûtées, une grande créativité et beaucoup d'énergie.
Ces adultes déploient de nombreuses ressources pour s'adapter à leur milieu professionnel voire à s'y suradapter.
Si pour certains, scolarité et carrière professionnelle se passent avec une facilité et un niveau de performance remarquable. Pour d’autres, l’insatisfaction, l'incompréhension s'invite. Ces incompréhensions se répètent, le sentiment de ne pas être à sa place ou la peur de ne pas la mériter ou de ne pas trouver sa voie apparait.
Repérer ces fonctionnements particuliers va permettre notamment de prévenir
le burnout (épuisement professionnel), le boreout (ennui) ou le brownout (manque de sens).
DES SOLUTIONS !
Vous pressentez que l’un de vos collaborateurs est un adulte à haut potentiel ? vous l’êtes vous-même ou vous vous reconnaissez dans ce profil ? Votre adolescent est à haut potentiel ?
Je vous accompagne sur les mêmes offres de service d’orientation, de reconversion ou de coaching
professionnel que je propose à tous, tout en prenant en compte votre spécificité.
Nous allons accueillir la singularité de votre vécu, de vos zones de flou, de votre lucidité et repérer comment vous fonctionnez afin de vous permettre de mieux vivre votre façon d’être en
relation. Nous allons travailler à votre rythme. Parfois plus rapide mais aussi plus lent que les autres car votre pensée foisonnante doit à la fois être accueillie pour les pépites qu'elle
recèle et recadrer pour qu'elle se concrétise en action !
Pour cela la Gestalt sera une précieuse alliée car elle nous invite à porter notre regard sur la façon dont s’exprime notre parole mais surtout notre corps et nos émotions.
Mon rôle sera de vous apporter le soutien et le cadre suffisants pour que la particularité, l’originalité de votre cheminement se fassent dans la sécurité et l’efficacité.
Au fil de nos rencontres, en plus de cheminer vers votre objectif, vous allez développer une meilleure connaissance de vous-même. Vous allez repérer vos ressources et vos limites comme celles de
votre entourage professionnel afin d’évoluer avec plus de bienveillance et de sécurité interne dans le monde qui vous entoure.
Une base indispensable pour trouver votre place et déployer vos talents.
pour les curieux
Métaphore du Guépard et autres drôles de zèbres
Jeanne Siaud-Facchin, psychologue française, spécialiste des surdoués œuvre depuis le début des années 2000, pour la reconnaissance, des spécificités du fonctionnement cognitif et psycho affectif de ces personnes dîtes " surdouées ". C’est elle qui a inventé la métaphore du zèbre afin de décentrer l’attention du quotient intellectuel de ces personnes et donner plus de visibilité au rapport qu’elles entretiennent à elles mêmes et au monde qui les entoure. Un rapport singulier, comme tout à chacun, tout en étant malgré tout spécifique et multiple.
Le zèbre, cet animal différent, cet équidé qui est le seul que l'homme ne peut pas apprivoiser, qui se distingue nettement des autres dans la savane tout en
utilisant ses rayures pour se dissimuler, (...) qui est tellement différent tout en étant pareil.
Les rayures des zèbres sont uniques et leur permettent de se reconnaître entre eux. Chaque zèbre est différent.
Je continuerai à défendre tous ces gens " rayés " comme si ces zébrures évoquaient aussi les coups de griffe que la vie peut leur donner. Je continuerai à leur expliquer que leurs rayures sont aussi de formidables particularités qui peuvent les sauver d'un grand nombre de pièges et de dangers. Qu'elles sont magnifiques et qu'ils peuvent en être fiers. Sereinement.
Extrait de "Trop intelligent pour être heureux ? "de Jeanne Siaud-Facchin
aux Éditions Odile Jacob
Pour ma part, j’aime compléter cette vision avec celle de la métaphore du guépard.
Je l’ai découverte sur le site de l’association Haut Potentiel Québec.
La métaphore du guépard peut nous aider à voir le problème avec un esprit orienté vers l’exploit. Le guépard est l’animal le plus
rapide sur Terre. Quand nous pensons aux guépards, nous pensons instinctivement en premier lieu à leur vitesse. Elle est spectaculaire. Elle est impressionnante. Elle est
unique.
Mais les guépards ne courent pas toujours. En fait, ils sont capables de se maintenir à une vitesse de pointe seulement pendant une période très limitée, après quoi, ils ont besoin d’une période considérable de repos.
Bien que sa conception physique réponde à ses besoins utilitaires(chasser l'antilope), celle-ci crée également un besoin interne instinctif. Le guépard a un réel besoin de courir !
En dépit de sa constitution et de la nécessité de courir, certaines conditions cependant sont nécessaires pour qu'il puisse atteindre sa célèbre vitesse de pointe de 110 km/h. Il doit être pleinement développé. Il doit aussi être en bonne santé, en bonne condition physique et parfaitement reposé. Il doit avoir l'espace pour courir et que celui ci soit adapté. En plus de cela, il est plus motivé pour courir à ses limites extrêmes lorsqu'il a faim et qu'il a des antilopes à poursuivre.
Si un guépard est enfermé dans une cage de 3 mètres par 4, bien qu'il puisse arpenter la cage en long et en large ou même se jeter contre les barreaux dans une frustration sans fin, il ne courra jamais à 110 km/h !
